Paroles d’experts !

Nos conseils pour…

NOS CONSEILS POUR BIEN ACHETER VOTRE BATEAU

L’achat d’un bateau est souvent l’aboutissement du rêve de bon nombre de plaisanciers, notamment
des primo-accédants , qui entrent ainsi de plain pied dans les joies du nautisme et de la plaisance !

1 – Opter pour un bateau adapté à son programme de navigation

Le coup de cœur que l’on peut avoir à la vue d’un bateau sur un site de petites annonces ou amarré dans un port de plaisance, peut vite virer au calvaire s’il ne correspond finalement pas à son programme de navigation. Moteur, voile ou mixte voile-moteur, navigation côtière, hauturière, petite croisière, course et régate : la première chose à bien définir est ce que l’on veut faire avec son bateau. Un bon conseil : les coups de cœur différents du programme de navigation mûrement réfléchi… sont à proscrire !

2 – Quel modèle pour quelle zone de navigation et quel programme ?

Une fois le programme de navigation bien défini, la question à se poser concerne sa zone de navigation. Ensuite quelle taille de bateau choisir et où sera-t-il amarré?

Quel nombre de cabines et salles d’eau, lest (PTE, GTE, Quille Relevable, dériveur lesté) et tirant d’eau, motorisation, gréement dormant (GV classique, full batten, enrouleur), équipements de confort (chauffage, climatisation, groupe électrogène), d’énergie (panneaux solaires, hydrogénérateur, éolienne, pile à combustible), jeu de voiles etc…

De ces questions dépendra finalement le type d’unité choisie, un bateau ne sera en effet pas le même que l’on navigue en Méditerranée, en Atlantique ou en Mer du Nord, à l’exception d’unités destinées à la grande croisière…

3 – Case expert…

L’expertise d’un bateau d’occasion par un spécialiste peut à priori ne représenter qu’un coût supplémentaire. Il n’en est rien, et moins l’acquéreur s’y connaît en matière de bateau, et plus cette expertise sera incontournable. Les mauvaises surprises peuvent être nombreuses et les frais masqués gigantesques en proportion de la valeur de certaines unités. Ceci sans compter que les formalités administratives relatives à la vente peuvent être complexes : contrôler l’acte de francisation, l’absence de saisie conservatoire ou d’hypothèque… En matière de bateau neuf, il peut également être utile de se faire conseiller par des spécialistes qui établiront avec vous un cahier des charges et aideront à définir les équipements indispensables au bateau.

L’expert est un gage de sécurité à l’achat et également une formalité parfois demandée par les assureurs.

L’expertise est généralement à la charge de l’acheteur et peut inclure : l’ observation des œuvres mortes, structure de la coque, contrôle de l’électronique, des équipements, diagnostic électrique, contrôle des voiles, gréement dormant, analyse d’huile moteur, tenue sur angles (osmose, appendices, œuvres vives).

4 – La vérification de l’état du bateau

L’état général du bateau :

  • Bon état général extérieur du bateau
  • Bon état général aménagement intérieur du bateau
  • Bon état général et propreté de la cale (moteur et / ou fond du bateau)
  • Le bateau a-t-il déjà été accidenté (accident significatif) ?
  • Si oui, y-a-t-il encore des dommages apparents ou pas ?

La coque :

  • Date de dernier carénage
  • Bon état de la liaison coque / pont
  • Bon état apparent des hublots et du pare-brise
  • Bon état des chandeliers et des balcons
  • Conformité, bon état visuel et de fonctionnement des vannes, passe-coques et colliers
  • Bon état visuel et dates de validité respectées des durites et tuyaux
  • Bon état des varangues et des contre-moules
  • Bon état et absence de corrosion de la liaison lest / coque et des boulons de quilles
  • Bon état général de la quille
  • Bon état général des safrans et des mèches

Le gréement :

  • Âge du gréement dormant
  • Dernière vérification du gréement dormant par un professionnel
  • Bon état du gréement dormant au contrôle visuel
  • Bon état du gréement courant au contrôle visuel

Le moteur :

  • Bon état de fonctionnement du moteur et des commandes
  • Bon état général du moteur (absence de corrosion, état des courroies…) au contrôle visuel
  • Moteur entretenu selon les préconisations du constructeur
  • Etat satisfaisant du système d’étanchéité (absence de fuite, d’usure…) au contrôle visuel du presse-étoupe, soufflet, joint…

Le circuit électrique :

  • Circuit électrique conforme à la réglementation en vigueur
  • Bon état général du circuit électrique
  • Bon état des anodes

La sécurité :

  • Armement à jour et en conformité avec le programme de navigation

5 – Quelle modalité d’achat ?

Achat personnel ou en société ? Paiement comptant ou via un crédit ou leasing ?
Chacun à ses avantages et l’on pourra vous conseiller et vous orienter en fonction de votre projet.

6 – Anticiper les coûts masqués relatifs à l’achat d’un bateau neuf

Le prix affiché d’un bateau ne correspond jamais à celui d’un navire prêt à naviguer, qu’on se le dise ! Au prix annoncé, le plaisancier devrait ainsi rajouter le coût relatif à l’ensemble des options souhaitées, à l’armement de sécurité ainsi que pour un voilier, ceux relatifs au transport, préparation du bateau, préparation de la carène, mise à l’eau etc.

NOS CONSEILS POUR BIEN Entretenir son bateau

Bien entretenir son bateau doit être considéré comme un investissement et non comme une dépense. C’est l’assurance de prolonger autant que possible la durée de vie du navire et de ses équipements, pour en profiter d’autant plus pendant la navigation

1 – Le nettoyage du bateau

  • Faire un bon nettoyage de la carène, du pont, des hublots,… (attention aux produits utilisés).
  • Nettoyer et polir toutes les pièces inox.
  • Nettoyer l’intérieur du bateau, y compris les fonds de cale, le local moteur.
  • Vérifier la réserve de pièces de rechange et les outils. Remplacer les articles manquants.
  • Inspecter les lignes d’amarre.

2 – La coque et les œuvres vives (sous la flottaison) :

  • Réparer les éventuels éclats de gelcoat.
  • Remplacer les anodes de zinc (sur la dérive, moteur et arbre d’hélice).
  • Vérifier l’arbre d’hélice, le joint et l’hélice, pour les moteurs IB.
  • Vérifier le safran et les pièces de fixation.
  • Refaire l’antifouling.

3 – Accastillage et gréement

  • Vérifier l’état des épontilles, des balcons et des filières.
  • Contrôlez l’état du cockpit.
  • Vérifier les amarres, la ligne de mouillage.
  • Vérifier les cadènes et les taquets.
  • Vérifier la présence de fuites sur le pont et les hublots fixes.
  • Vérifier et lubrifiez les poulies, les manilles, les winchs…
  • Contrôler l’état du mât (corrosion, réas…)et les barres de flèche.
  • Contrôler l’état des rivets et des ferrures.
  • Contrôler l’état du gréement, ses fixations, la tension, la présence de corrosion ou d’usure.
  • Contrôler les drisses et les écoutes, éventuellement les laver à la machine à laver.

4 – Les voiles

  • Vérifier leur état général.
  • Vérifier les lattes, les œillets.
  • Vérifier toutes les fixations.
  • Inspecter la ralingue.

5 – Les fonds de cales

  • Contrôler et tester les vannes, vérifiez les colliers de serrage (2 colliers pour chaque vanne).
  • Vérifier le fonctionnement des pompes de cale en modes automatique et/ou manuel.

6 – Les système électrique

  • Contrôler et recharger les batteries, vérifier les bornes.
  • Vérifier les régulateurs de tension et s’assurer d’avoir des fusibles de rechange.
  • Vérifier l’éclairage (dont les feux de nav…). Avoir des ampoules de rechange à bord.
  • Vérifier le bon fonctionnement de tout le matériel électronique (VHF, GPS, sondeur…).

7 – Le moteur

  • Faire la vidange d’huile et remplacer les filtres. Avoir des filtres de rechange à bord.
  • Vérifier et remplacer les filtres à carburant. Avoir des filtres de rechange à bord.
  • Vérifier et remplacer les anodes en zinc sur le moteur.
  • Vérifier le système de refroidissement et remplacer le liquide de refroidissement au besoin.
  • Vérifier la tension des courroies.
  • Vérifier le liquide de transmission.
  • Vérifier et, éventuellement, changer la turbine.
  • Vérifier et nettoyer la crépine d’admission d’eau.
  • Vérifier le ventilateur de cale.

8 – Le circuit d’eau

  • Purger le réservoir d’eau.
  • Vérifier le fonctionnement du système d’alimentation, de la pompe et l’absence de fuites.

9 – Le matériel de sécurité

  • Avertisseur sonore.
  • Vérifier les fusées de détresse et leur date de péremption.
  • Vérifier vos gilets de sauvetage/VFI (l’état, les dates des bonbonnes de gaz…)
  • Vérifier les extincteurs.
  • Vérifier les cartes marines et les guides nautiques et les remplacer au besoin.
  • Vérifier votre trousse de premiers soins et remplacer les éléments manquants ou périmés.
  • Vérifier la présence de l’écope et l’état de fonctionnement de la pompe à main.

NOS CONSEILS POUR BIEN VENDRE
VOTRE BATEAU D’OCCASION

Généralement, les conseils ne manquent pas dès qu’il s’agit d’acheter un bateau. Mais qu’en est-il quand on souhaite le vendre ? Réussir sa vente n’est pas toujours une sinécure, raison pour laquelle nous avons voulu nous mettre dans la peau d’un acheteur… Car on a tendance à l’oublier, – et cela tient de la palissade – mais un acheteur a de fortes chances pour un jour vendre son bateau. Comment mettre toutes les chances de son côté ? Réponses…

1 – Faites expertiser votre bateau pour rassurer l’acheteur

L’expertise est un bon moyen de rassurer l’acheteur, surtout quand on lui présente un rapport. Cela permet surtout de démontrer que, sur le bateau, tout est en bon état. Il s’agit d’une expertise technique, sans évaluation de prix. Un complément de rapport sera nécessaire pour obtenir le prix. À charge à l’acheteur de missionner l’expert auteur de l’expertise ou un autre s’il le souhaite.

2 – Nettoyer votre bateau pour donner envie

Un bateau propre augmentera ses chances de se vendre rapidement. Le but est évidemment esthétique, mais il permet, là encore, de rassurer l’acheteur. Votre unité doit vraiment avoir été nettoyée de fond en comble, ou plutôt, du mât à la quille, en passant par les fonds de cales. Vous ne vous en sentez pas le courage ? Des professionnels s’en chargent très bien et le feront certainement mieux que vous, alors n’hésitez pas à les solliciter. Ils procéderont à un devis avant toute intervention. Profitez-en pour débarrasser le bateau de toutes vos affaires personnelles, épicerie, décoration, afin que l’acheteur potentiel se sente dans son « propre » bateau dès la première visite. Cherchez à faire de votre bateau l’unité la plus neutre qui soit.

3 – Soyez objectif sur les qualités et les défauts de votre bateau

Dressez mentalement une liste des avantages et inconvénients de votre bateau. Vous enêtes le propriétaire depuis de longues années, il est donc logique que vous le connaissiez sur le bout des doigts. Soyez prêt à répondre aux questions qui reviennent souvent dans la bouche d’un acheteur : pourquoi vendez-vous ? Peut-on discuter le prix ? Est-ce une première main ? S’il s’agit d’un bateau à moteur, consomme-t-il beaucoup ?

4 – Choisissez le bon prix avant de vendre

Vous voulez vendre ? Mettez votre bateau dès le début au bon prix ! C’est LA règle d’or. Aidez-vous de la côte de l’Argus du bateau, regardez les petites annonces, mais attention : il s’agit de prix d’annonce et non de prix de vente, après négociation.

5 – Réalisez un inventaire de vos équipements

La liste de vos équipements peut faire pencher la vente en votre faveur. C’est un argument qui justifie votre prix de vente (s’il est raisonnable, évidemment), mais surtout, s’il est complet, il permettra à l’acheteur de se dire qu’il peut repartir en y ajoutant juste sa touche personnelle. Un inventaire tient compte de l’équipement, mais il ne se limite pas qu’à ça. On peut aussi dresser la liste des voiles, du gréement, de l’accastillage, etc.

6 – Racontez l’historique de votre bateau

Ne cachez rien, vous êtes tenu au vice caché. Vous avez talonné ? Dites-le ! Il n’y a pas de mal à cela, surtout lorsque la réparation a été effectuée dans les règles de l’art par un professionnel (facture à l’appui).

7 – Fournissez les documents officiels à jour

Soyez prêts à fournir les documents nécessaires (administratifs évidemment, comme l’acte de vente, la fiche plaisance, etc.), mais également les factures d’entretien, d’hivernage, de rénovation…

8 – Organisez un essai en mer

Il semble illogique d’acheter un bateau sans l’essayer, qu’il s’agisse d’une unité à moteur ou d’un voilier ou sans voir ses œuvres vives s’il est à flot. Reste à savoir qui paye en cas de mise à l’eau ou de mise à sec. En règle générale, le vendeur prend à sa charge ces manutentions si l’acheteur prend le bateau. A l’inverse, l’acheteur paiera ses frais si la transaction ne se fait pas. Mais il n’y a rien d’officiel, tout est une histoire de compromis, d’accord commercial entre les deux parties.

Vous manquez de temps pour réaliser vous même toutes ces étapes sereinement ?

Confiez nous votre bateau !

Vous hésitez à acheter un nouveau bateau ?