Nos conseils pour…
L’achat d’un bateau est souvent l’aboutissement du rêve de bon nombre de plaisanciers, notamment
des primo-accédants , qui entrent ainsi de plain pied dans les joies du nautisme et de la plaisance !
Le coup de cœur que l’on peut avoir à la vue d’un bateau sur un site de petites annonces ou amarré dans un port de plaisance, peut vite virer au calvaire s’il ne correspond finalement pas à son programme de navigation. Moteur, voile ou mixte voile-moteur, navigation côtière, hauturière, petite croisière, course et régate : la première chose à bien définir est ce que l’on veut faire avec son bateau. Un bon conseil : les coups de cœur différents du programme de navigation mûrement réfléchi… sont à proscrire !
Une fois le programme de navigation bien défini, la question à se poser concerne sa zone de navigation. Ensuite quelle taille de bateau choisir et où sera-t-il amarré?
Quel nombre de cabines et salles d’eau, lest (PTE, GTE, Quille Relevable, dériveur lesté) et tirant d’eau, motorisation, gréement dormant (GV classique, full batten, enrouleur), équipements de confort (chauffage, climatisation, groupe électrogène), d’énergie (panneaux solaires, hydrogénérateur, éolienne, pile à combustible), jeu de voiles etc…
De ces questions dépendra finalement le type d’unité choisie, un bateau ne sera en effet pas le même que l’on navigue en Méditerranée, en Atlantique ou en Mer du Nord, à l’exception d’unités destinées à la grande croisière…
L’expertise d’un bateau d’occasion par un spécialiste peut à priori ne représenter qu’un coût supplémentaire. Il n’en est rien, et moins l’acquéreur s’y connaît en matière de bateau, et plus cette expertise sera incontournable. Les mauvaises surprises peuvent être nombreuses et les frais masqués gigantesques en proportion de la valeur de certaines unités. Ceci sans compter que les formalités administratives relatives à la vente peuvent être complexes : contrôler l’acte de francisation, l’absence de saisie conservatoire ou d’hypothèque… En matière de bateau neuf, il peut également être utile de se faire conseiller par des spécialistes qui établiront avec vous un cahier des charges et aideront à définir les équipements indispensables au bateau.
L’expert est un gage de sécurité à l’achat et également une formalité parfois demandée par les assureurs.
L’expertise est généralement à la charge de l’acheteur et peut inclure : l’ observation des œuvres mortes, structure de la coque, contrôle de l’électronique, des équipements, diagnostic électrique, contrôle des voiles, gréement dormant, analyse d’huile moteur, tenue sur angles (osmose, appendices, œuvres vives).
L’état général du bateau :
La coque :
Le gréement :
Le moteur :
Le circuit électrique :
La sécurité :
Achat personnel ou en société ? Paiement comptant ou via un crédit ou leasing ?
Chacun à ses avantages et l’on pourra vous conseiller et vous orienter en fonction de votre projet.
Le prix affiché d’un bateau ne correspond jamais à celui d’un navire prêt à naviguer, qu’on se le dise ! Au prix annoncé, le plaisancier devrait ainsi rajouter le coût relatif à l’ensemble des options souhaitées, à l’armement de sécurité ainsi que pour un voilier, ceux relatifs au transport, préparation du bateau, préparation de la carène, mise à l’eau etc.
Bien entretenir son bateau doit être considéré comme un investissement et non comme une dépense. C’est l’assurance de prolonger autant que possible la durée de vie du navire et de ses équipements, pour en profiter d’autant plus pendant la navigation
Généralement, les conseils ne manquent pas dès qu’il s’agit d’acheter un bateau. Mais qu’en est-il quand on souhaite le vendre ? Réussir sa vente n’est pas toujours une sinécure, raison pour laquelle nous avons voulu nous mettre dans la peau d’un acheteur… Car on a tendance à l’oublier, – et cela tient de la palissade – mais un acheteur a de fortes chances pour un jour vendre son bateau. Comment mettre toutes les chances de son côté ? Réponses…
L’expertise est un bon moyen de rassurer l’acheteur, surtout quand on lui présente un rapport. Cela permet surtout de démontrer que, sur le bateau, tout est en bon état. Il s’agit d’une expertise technique, sans évaluation de prix. Un complément de rapport sera nécessaire pour obtenir le prix. À charge à l’acheteur de missionner l’expert auteur de l’expertise ou un autre s’il le souhaite.
Un bateau propre augmentera ses chances de se vendre rapidement. Le but est évidemment esthétique, mais il permet, là encore, de rassurer l’acheteur. Votre unité doit vraiment avoir été nettoyée de fond en comble, ou plutôt, du mât à la quille, en passant par les fonds de cales. Vous ne vous en sentez pas le courage ? Des professionnels s’en chargent très bien et le feront certainement mieux que vous, alors n’hésitez pas à les solliciter. Ils procéderont à un devis avant toute intervention. Profitez-en pour débarrasser le bateau de toutes vos affaires personnelles, épicerie, décoration, afin que l’acheteur potentiel se sente dans son « propre » bateau dès la première visite. Cherchez à faire de votre bateau l’unité la plus neutre qui soit.
Dressez mentalement une liste des avantages et inconvénients de votre bateau. Vous enêtes le propriétaire depuis de longues années, il est donc logique que vous le connaissiez sur le bout des doigts. Soyez prêt à répondre aux questions qui reviennent souvent dans la bouche d’un acheteur : pourquoi vendez-vous ? Peut-on discuter le prix ? Est-ce une première main ? S’il s’agit d’un bateau à moteur, consomme-t-il beaucoup ?
Vous voulez vendre ? Mettez votre bateau dès le début au bon prix ! C’est LA règle d’or. Aidez-vous de la côte de l’Argus du bateau, regardez les petites annonces, mais attention : il s’agit de prix d’annonce et non de prix de vente, après négociation.
La liste de vos équipements peut faire pencher la vente en votre faveur. C’est un argument qui justifie votre prix de vente (s’il est raisonnable, évidemment), mais surtout, s’il est complet, il permettra à l’acheteur de se dire qu’il peut repartir en y ajoutant juste sa touche personnelle. Un inventaire tient compte de l’équipement, mais il ne se limite pas qu’à ça. On peut aussi dresser la liste des voiles, du gréement, de l’accastillage, etc.
Ne cachez rien, vous êtes tenu au vice caché. Vous avez talonné ? Dites-le ! Il n’y a pas de mal à cela, surtout lorsque la réparation a été effectuée dans les règles de l’art par un professionnel (facture à l’appui).
Soyez prêts à fournir les documents nécessaires (administratifs évidemment, comme l’acte de vente, la fiche plaisance, etc.), mais également les factures d’entretien, d’hivernage, de rénovation…
Il semble illogique d’acheter un bateau sans l’essayer, qu’il s’agisse d’une unité à moteur ou d’un voilier ou sans voir ses œuvres vives s’il est à flot. Reste à savoir qui paye en cas de mise à l’eau ou de mise à sec. En règle générale, le vendeur prend à sa charge ces manutentions si l’acheteur prend le bateau. A l’inverse, l’acheteur paiera ses frais si la transaction ne se fait pas. Mais il n’y a rien d’officiel, tout est une histoire de compromis, d’accord commercial entre les deux parties.
Vous manquez de temps pour réaliser vous même toutes ces étapes sereinement ?
Confiez nous votre bateau !
Vous hésitez à acheter un nouveau bateau ?