Depuis 25 ans, Olivier Grassi fédère autour de ses qualités humaines pour faire de Grassi Bateaux une entreprise où il fait bon collaborer.
« Je suis dans le faire ». Fils d’un père corso-marseillais et d’une mère bretonne, le fondateur de Grassi Bateaux a toujours agi plutôt qu’hésité pour ne finalement pas faire. Bac C, Maths Sup, mais la voie tracée pour une belle carrière « classique » s’efface quand le natif de Neuilly-sur-Seine met le cap sur Concarneau et l’Institut Nautique de Bretagne, cette filière d’excellence pour ceux qui veulent faire de la voile leur métier. Olivier en sera, qui intègre d’abord une société de locations de bateaux en banlieue parisienne, avant de gérer une des bases nautiques de celle-ci à La Rochelle. L’Atlantique va alors devenir sa ligne d’horizon quotidienne. L’entreprise de gestion-location qu’il crée sur le plateau nautique rochelais en 1997 sera le phare qui le guide encore aujourd’hui.
1999. La tempête soufflant sur nos côtes va agir comme un appel d’air pour Grassi Bateaux. De 3 personnes, le chantier naval passe à 12 pour répondre aux besoins de réparations des voiliers qu’on lui confie. Misant sur l’homme plutôt que sur le technicien quand il embauche ses collaborateurs, proposant des avantages sociaux à chacun d’entre eux et prônant la délégation des tâches, Olivier écrit alors l’ADN de sa PME et donne envie à tous de vivre à plein cette ambiance de travail nourrie à la convivialité et à l’esprit de famille. Dix années après sa naissance, Grassi Bateaux va passer une nouvelle bouée de son parcours de développement en s’installant dans des locaux plus spacieux, ceux-là même que la vingtaine de salariés actuels occupent encore. Réussite à terre, mais aussi plaisir en mer : le navigateur largue les amarres dès qu’il peut, s’aligne sur des courses de haut vol comme la Transat Jacques Vabre, la Route du Rhum, et la Transquadra depuis cinq ans, pour aller pêcher des moments d’émotion, seul ou à deux de préférence.
Pour ce quinquagénaire père de cinq enfants, l’avenir est à la transmission de ses activités, filiales Mécanique Plaisance et Electricité Marine comprises, à ceux qui « savent aussi bien faire que moi » et pourront tenir la barre en toute autonomie. Lui ? Il continuera à voguer sur les flots, avec le secret espoir de toujours faire partie de l’équipage Grassi Bateaux dont il est le capitaine aimé.
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